Alaska #4 : les conseils "nourriture et ravitaillement" du backpacker

Alaska #4 : les conseils "nourriture et ravitaillement" du backpacker

Lorsque vous faites du backpacking, vous souhaitez voyager le plus léger possible. Logique. Seulement, vous pouvez vous retrouver dans la situation désagréable où il vous est impossible de vous ravitailler. Imaginez que vous êtes en montagne, un éboulement de pierres bloque la route et vous empêche de poursuivre votre trajet. Vous restez bloqué(e) au bord du chemin, de longues heures durant, repoussant autant que possible le moment où vous pourrez enfin lécher votre dernière cuillère de beurre de cacahuètes. Cela-vous est-il déjà arrivé ? Il est important d’emporter suffisamment de nourriture pour parer à toutes éventualités. On vous donne ici quelques conseils pour éviter ce genre de situation.

Au sommaire


Remplir son bocal anti-ours

Si vous voyagez au Canada ou en Alaska, vous devrez faire attention aux animaux qui y vivent. N’hésitez pas à relire l'article précédent pour plus de détails à ce sujet. Nous vous avions fortement conseillé d'emporter avec vous un récipient “anti-ours” pour y ranger votre nourriture. Il se présente généralement sous la forme d’un bocal d’environ 10L selon la capacité que vous choisirez.

Autre alternative, vous pouvez choisir de ne transporter avec vous aucune nourriture. Ceci à condition d’être certain de trouver assez de nourriture en chemin (supermarchés, restaurants…). Néanmoins, ce n’est pas toujours le cas.

Aussi, n’oubliez pas que la capacité du bocal anti-ours est limitée. Privilégiez des aliments qui contiennent énormément d’énergie (très caloriques) pour un poids et un volume très faible. Par exemple : du beurre de cacahuètes, des flocons d’avoine, des barres énergétiques, des noix et fruits secs, du lait en poudre, du chocolat noir - c’est à dire des aliments qui ne contiennent que très peu, voire pas du tout d’eau - en quantité suffisante pour tenir 4 jours. Il est assez rare de ne pas trouver de boutique au bout de 4 jours si vous voyagez à vélo, ou même à pied. Par sécurité, vous pouvez compter une journée supplémentaire pour 4 jours de déplacement. Aussi, dès que vous en avez la possibilité, dans les grandes villes n’hésitez pas à renflouer vos stocks. Même s’il vous reste à manger. Les prix en Alaska et dans le Yukon sont très élevés. Un litre de lait peut coûter environ 5$ ! Et ces prix élevés ne le sont pas sans raison : ils sont dus aux coûts de transport très élevés dans ces régions éloignées.

Aller au restaurant

Par rapport au prix de la nourriture en supermarché, les restaurants sont plutôt bon marché. Après réflexion, ça semble logique. Effectivement le prix du transport de la nourriture est élevé mais face à ca, le prix du loyer est relativement faible, tout comme les frais de service moindres. Il est possible d’en rencontrer quotidiennement sur la route de l’Alaska. En revanche, n'espérez pas trop y trouver du wi-fi, vous risqueriez d’être déçu(e).

Un filtre à eau pour alléger le poids des bagages

Comme on vous le conseillait plus haut, essayez de n’emporter avec vous que des aliments à faible teneur en eau afin d’alléger le poids de votre sac. Pour satisfaire vos besoins en eau, emportez un bon filtre à eau. Souvent ils n’ont qu’une capacité d’un litre, mais vous pourrez filtrer toute l’eau que vous trouverez en chemin (fleuves, rivières, lacs etc.). Une fois l’eau filtrée, mélangez celle-ci avec votre poudre de lait, quelques flocons d’avoine et quelques fruits secs et vous aurez un superbe petit-déjeuner !

Les déchets à la poubelle

Vous avez terminé votre repas et ne pensez plus qu’à une chose : vous réfugier dans votre tente et dormir car vous savez que le lendemain, la route sera encore longue. Évitez cependant toute négligence : ne laissez pas vos déchets à l’air libre. Ils sont suffisamment odorants pour attirer toutes sortes d’animaux. S’il n’y a pas de poubelle à proximité, rangez-les dans un récipient hermétique (boîte, sac plastique hermétique). Si vous avez laissé tomber de la nourriture sur vos vêtements, vous avez deux possibilités. Soit vous prenez encore le temps de les laver avant d’aller vous coucher, soit vous les accrochez à un arbre, là où vous avez laissé votre bocal anti-ours. Bien entendu, vous pouvez aussi les fourrer dans le bocal s’il vous reste de la place. Cela dit, ce n’est pas nécessaire car même si l'ours vient à sentir l'odeur de la nourriture, il n’ira pas manger votre pantalon parce que vous y avez fait quelques tâches.

Repas froids seulement ?

Se nourrir uniquement d’aliments riches en calories, froids et peu chers ne plaira certainement pas à tout le monde. N’oubliez pas que la nourriture est une grande source de motivation lorsque l’on entame ce type de voyage. Mal s’alimenter ou ne pas prendre de plaisir aux aliments que l’on ingurgite rendra l'expérience désagréable. Il n’y a aucun problème à vouloir être exigeant en matière de nourriture. Vous trouverez dans de nombreuses boutiques de vélo, boutiques de sport outdoor, ou chez campz.fr un large choix de plats lyophilisés à faire réchauffer. Ils remplissent les mêmes critères que ceux dont on a parlé précédemment : ils sont légers, riches en calories et pauvres en eau. Seulement vous devez les réchauffer avant de pouvoir les consommer. Vous pourrez varier vos repas : ragoût de pommes de terre aux oignons, spaghettis à la sauce bolognaise et pleins d'autres ! La préparation est simple et rapide - il suffit d’y ajouter de l’eau et de laisser mijoter. Cette option est particulièrement adaptée si votre voyage est de courte durée et que vous avez moins de contraintes niveau budget.

Retrouvez-nous sur

Copyright © Internetstores GmbH – Tous droits réservés